Revue de presse

REVUE DE PRESSE DU 05 DECEMBRE 2019

LUTTE CONTRE LES FLUX FINANCIERE ILLICITES : Signature d’une convention en vue (LA VERITE) : Transparence et partage de données. Madagascar s’engage dans l’agenda 2060 de l’Union africaine concernant la lutte contre les Flux Financiers illicites (FFI). Une délégation conduite par Richard Randriamandrato, Ministre de l’ Economie et des Finances et composée du Directeur général des impôts, Germain, du Directeur de la législation fiscale et du contentieux Miandry Rakotondramanana, ainsi que Hajarivony Andriamarofara de la Banque mondiale, a en effet assisté à la réunion dans le cadre du 10ème anniversaire du Forum mondial. L’événement s’est tenu le 26 au 27 novembre dernier à Paris, au centre de conférence de l’OCDE ou organisation de coopération et de développement économiques. En marge de ce forum, la Direction générale des impôts (DGI) a aussi approché la Commission aux affaires économiques de l’union africaine. Les discussions ont surtout été axées sur la lutte contre les flux financiers illicites, entre autres l’évasion fiscale, les contrebandes. Une signature de convention est en vue afin de matérialiser l’ambition de Madagascar en termes de redressement dans le recouvrement des impôts. « Nous prévoyons une ratification de cette convention ce mois-ci. Sa signature permettra à la DGI d’obtenir des informations sur les mouvements financiers des firmes multinationales (FMN) implantées dans le pays.

TAXATION DE 20% SUR LE MAÏS ET LE BLE : « Aucun impact au niveau des prix sur le marché » (LA VERITE) : En cours d’examen au Sénat. Le projet de loi de finances (PLFI) 2020 crée en ce moment une grande polémique auprès des opérateurs locaux. Les discussions portent surtout sur la taxation sur la valeur ajoutée du maïs et du blé. Les professionnels de l’agriculture et de l’élevage craignent une éventuelle hausse de prix de ces produits et de leurs dérivés comme la provende. Questionner sur le sujet hier à Antaninarenina, Monsieur Germain, directeur général des impôts (DGI), affirme le contraire. Selon ses dires, cette taxation n’impacte pas le prix de du maïs sur le marché intérieur. « 80% de la population vivent de l’agriculture et de l’élevage. La majorité d’entre eux sont des paysans.Leur production est généralement destinée à l’autoconsommation ou la vente dans le secteur informel. La loi stipule que les entreprises ayant réalisé un revenu de 200 millions d’ariary sont assujettis à la TVA, ce qui n’est pas le cas du secteur informel. De ce fait, la taxation du maïs et du blé concerne uniquement les grandes entreprises », explique le DGI.

LOI DE FINANCES : Le SIM fait entendre sa voix au Sénat (LES NOUVELLES) : Le syndicat des industries de Madagascar conduite par son président Hassim Amiraly, a rencontré les membres du Sénat hier, au sujet de loi de finances 2020. Deux dispositions principales retiennent particulièrement l’attention de ces membres de secteur privé : le maintien à 10% des droits de douane sur l’importation de bondillons de savon et l’application de la TVA sur le maïs et les tourteaux. Pour les SIM, ces dispositions vont à l’encontre du défi de développement de l’industrialisation et tuent l’industrie malgache qui peine actuellement à suivre avec l’abondance des produits d’importation sur le territoire. De ce fait, le SIM demande au Sénat de ramener à 20% les droits de douane sur l’importation de bondillons de savon.

LFI 2020 : Flou sur l’utilisation de 770 milliards Ariary d’investissements, selon la Société Civile (MALAZA) : Les régionales visant à mettre en œuvre la décentralisation effective ne sont pas non plus mentionnée dans ce projet de texte. Pas plus tard qu’hier, les industriels, par la voix du Syndicat des industries de Madagascar , et la société civile, à travers le collectif des citoyens et des organisations citoyennes (CCOC), ont dessiné les imperfections autour dudit projet de loi. C’était hier à l’occasion de leur rencontre avec les Sénateurs au Palais d’Anosy. L’opacité des affectations de certaines provisions inscrites dans le projet de loi de figure parmi les points critiqués par le CCOC.

Entre autre, la destination opaque autour des provisions sur des investissements internes totalisant 770 milliards Ariary a été soulevée par le CCOC.

LOI DE FINANCES 2020 : Ultime combat du HVM contre le régime Rajoelina (MIDI) : La majorité au Sénat votera ou non le projet de loi de finances 2020, le mandat des actuels Sénateurs sera écourté. La porte-parole du gouvernement Lalatiana Andriatongarivo l’a confirmé. Une élection sénatoriale anticipée sera organisée au cours de l’année qui va débuter dans 27 jours. La confirmation de la ministre de la communication et de la Culture est confirmée par le projet de loi de finances initiale pour 2020 qui prévoit un Sénat à 18 membres contre 63 qui composent l’actuelle chambre haute à majorité HVM.